top of page
206541851_1623906994484540_1414754984271113359_n.jpg

Le Chat noir

Flyer recto A5.jpg

 

Un homme, autrefois paisible et aimant, glisse peu à peu dans l’ombre de lui-même. Rongé par l’alcool, il cède à la violence, brise ce qu’il a de plus cher… et tue Pluton, son fidèle chat noir. Mais les chats noirs portent malheur, dit-on. Et certains fantômes, surtout ceux qui ont neuf vies, ne se laissent pas enterrer si facilement.

Depuis ce jour, une silhouette obsédante le suit. Un nouveau chat noir, presque identique, le hante. Est-ce la vengeance d’un esprit revenu des ténèbres ? Une illusion née de la culpabilité ? Ou le châtiment d’une malédiction ancestrale ?

Pris dans une spirale de peur, de folie et de superstition, le narrateur s’enfonce dans un huis clos mental où réalité et hallucination se confondent. Jusqu’à l’inévitable.

 

À partir de 12 ans

Durée : 1h

Le Chat Noir est un spectacle sombre et sensoriel qui explore la descente d’un homme dans la folie, rongé par la culpabilité, la violence et la superstition. À travers la figure du chat noir, il interroge nos croyances et les pulsions enfouies qui mènent aux violences, notamment envers les femmes et les animaux. Le spectacle évoque subtilement les mécanismes des féminicides et la spirale destructrice souvent ignorée. La marionnette incarne le double intérieur du protagoniste, entre conscience et monstruosité. Une œuvre percutante qui met en lumière les parts d’ombre de l’humain.

 

 

Là où d'autres auteurs mythique du théâtre tire leurs oeuvres vers la lumière ou le merveilleux, Poe les tirent dans un romantisme sombre, vers l’ombre et les ténèbres. Quand Shakespeare nous entraîne dans un monde féérique et merveilleux, Poe nous invite dans un cauchemar sublimé, à la beauté mystérieuse et envoûtante.

Car il raconte l'humain dans sa folie, dans sa propre nature.

DSC_1103.JPG

Note d'intention

Le Chat Noir est un spectacle qui explore la descente aux enfers d’un homme en proie à ses démons intérieurs. Adapté de l’œuvre d’Edgar Allan Poe, il met en scène la violence insidieuse qui naît de l’alcool, de la frustration et de la culpabilité. Ici, les ténèbres ne sont pas surnaturelles, elles sont humaines. Ce sont celles que chacun porte en lui et qui, laissées sans garde-fou, peuvent mener à l’irréparable.

Ce monologue dramatique soulève des questions cruciales sur la violence domestique – notamment les violences faites aux femmes – et sur la manière dont certaines croyances, superstitions ou visions du monde peuvent la justifier ou la masquer. L’homme, d’abord tendre et bienveillant, se transforme en bourreau : il tue son chat, il terrorise sa compagne, jusqu’au geste ultime. En filigrane, c’est l’histoire d’un féminicide, d’un crime rendu presque inévitable par l’enfermement mental du protagoniste, par ses croyances destructrices et par la société qui regarde sans voir.

La violence faite aux animaux, ici symbolisée par l’assassinat de Pluton, le chat noir, est un premier signal. Elle ouvre la porte à une escalade vers une violence plus grave, plus humaine. Dans bien des récits de féminicides, cette même gradation existe : les premiers signes sont ignorés, les actes banalisés. Le spectacle, sans jamais tomber dans le didactisme, nous renvoie à ces dynamiques glaçantes.

Le chat noir, figure de superstition ancestrale, devient ici le miroir de la culpabilité du personnage principal. Hanté, il voit dans chaque ombre une menace, dans chaque silence un jugement. Mais ce n’est pas un fantôme qui le poursuit, c’est sa propre conscience. C’est là toute la force de Poe : faire du surnaturel un reflet de notre intériorité.

À travers la marionnette, le double de l’homme se matérialise, démontrant la lutte entre son apparence sociale et ses pulsions profondes. La musique, la lumière, le corps, tout concourt à dessiner les contours d’une folie intérieure nourrie par le non-dit, la honte, le déni.

Ce spectacle n’est pas seulement une plongée poétique dans l’imaginaire noir de Poe. C’est une réflexion contemporaine sur les mécanismes de la violence, sur les masques que nous portons, sur les drames que nous taisons. C’est un appel à voir – vraiment voir – ce qui se joue derrière les portes closes, dans les silences coupables, dans les croyances qui tuent.

La marionnette, tout comme Edgar Allan Poe dans ses oeuvres questionne sur la présence du double. Elle semble démontrer une recherche perpétuelle de l'identité impossible, ou perdue, de la personne humaine.

 

Comme Hegel ou Freud, elle transfère dans l'ordre de la fiction cette dualité complémentaire de l'être et du non-être, du conscient et de l'inconscient ; comme les effets d'un Double latent, omniprésent et toujours menaçant. Ici la marionnette se débat avec son soi intérieur, le marionnettiste, qui comme les besoins ou la perversité dirige dans l'ombre ses choix de vie.

 

La musique live permet d'accentuer cette descente vers la folie et permet de rythmer les mouvements de la marionnette. Alors que le rythme s'accentue, le corps trépigne, se débat, lutte, court partout et tente de résister.

Calendrier de représentations

- 05 Novembre 2024 : Espace jeunesse de Loon-plage

- 19 Mai 2024 : Salle des fêtes d'Ailly -Sur-Noye

- 26 Octobre 2024 : Médiathèque de Loon-plage

- 09 Octobre 2024 : Salle des fêtes de Chaulnes

Compagnie des Invisibles

2, Rue Lescouvé - 80000 AMIENS

  • Facebook
  • Instagram
  • Chaîne Vimeo

Nous contacter

Merci pour votre envoi !

© 2025 par Compagnie des Invisibles

bottom of page